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31 oct. 2011

Le tube de l'Automne

Cet après-midi, lancement du tube de l'Automne, version Sympetrum striolatum ( S strié ), vous remarquerez, qu'il est raccord avec la saison !
Il existe quantité de supports plus esthétiques, mais chassé, ce mâle revenait toujours à cet endroit ...

Alain

Ils ne nous ont pas tous désertés!

Sympetrum striolatum
Libellulidae

The Common Darter

Bon, évidemment, ce n'est pas grand chose au vu de la formidable de série d'Alain hier!
Il a fait très fort l'ami, et je crois bien qu'avec cette douceur, il n'a fini de nous épater!!

Mais il y a bien longtemps que je n'avais vu ces paires d'ailes autour de mon étang!
Rien d'anormal bien au contraire... mais n'importe quelle autre année que celle-ci!
Voici 2 individus vus ce matin, hélas impossible de pixeliser la dame aperçue dans un chemin forestier et qui s'est sauvée à mon approche pourtant toujours bien furtive!


31/10/2011



Et le second, en repartant ne m'a autorisé que cette image médiocre:


Noushka

30 oct. 2011

Mon 12/14h

Non, pas un 5 à 7, mais un rendez-vous quotidien avec mes copines du bord de mare, si le soleil le permet, bien sûr ! Elles étaient nombreuses, aujourd'hui, au moins une dizaine de mâles qui ferraillaient ferme pour défendre leur secteur et leurs perchoirs favoris, accompagnés de Sympetrum striolatum et fonscolombii, Crocothemis, sous le regard attentif du maître des lieux, l'Anax, le patrouilleur ...

N'ai pas su réduire cette série, courage, pour aller au bout des clichés, et puis, bientôt nous serons à la diète !













Alain

29 oct. 2011

Les héros sont fatigués ...

... Mais toujours là !
J'avais hâte de retrouver mes bottes, après cette semaine extérieure, et d'aller faire un état des lieux sur les rives de ma mare préférée, un brin de soleil vers 13h tout à l'heure, et hop, me voilà parti, et bien mes chouchoutes sont encore là, pas bien vaillantes, en moindre nombre, + 10 jours par rapport à mon record de l'an passé, et j'ai bien l'impression qu'on ne va pas s'arrêter là, puisque les gelées ne sont pas encore annoncées, quelle saison !
Voici deux clichés témoignages, le soleil a ensuite disparu, et elles sont reparties faire la sieste en dehors de portée de mon objectif , mais peut être à demain ?



Alain

Ils ont l'accent !

Sympetrum meridionale

Après un break familial d'une semaine, suis de retour avec quelques clichés d'une espèce qui peut être tardive, le Sympêtre méridional, ces photos ont été réalisées au parc du confluent, que vous commencez à bien connaître, dans la périphérie toulousaine, en début de semaine. Autre bizarrerie de ce site, pas l'ombre d'un Sympetrum striolatum ( S strié ) pourtant commun à cette saison, je l'avais déjà remarqué l'année dernière !
Difficiles à déceler ces femelles dans ce fond de feuilles mortes





Alain

28 oct. 2011

Chlorocordulie métalique - 02

Somatochlora metallica
Corduliidae

Brilliant Emerald
Ce beau garçon se pose à plusieurs reprises entre 3 m et 80 cm devant nous dans les buissons, au dessus de l'eau.

Différenciations promises d'avec Cordulia aenea:

# L'abdomen, contrairement à C. aenea, est allongé et ne présente pas les derniers segments élargis.
De plus, pas de marques claires du dessous.

# Les appendices annaux du mâle, longs, pointus et sinueux, présentent une lame supra-anale* triangulaire sans crochets.

# Le front est bicolore, la présence de jaune dans la partie inférieure et latérale peut se joindre... ou non.

# Le vert fluo et l'éclat très bronze du thorax, quoique n'étant pas des signes sur lesquels se baser pour l'identification, sont néanmoins bien particuliers à cette espèce.

# Les ptérostigmas sont plus clairs et un poil plus longs que chez C. aenea.

25/09/2011
 








Bien que commune dans la plupart des régions européennes, pouvoir photographier la Somatochlora metallica est trop rare... car habituellement cette libellule, se pose peu au bord de l'eau mais en hauteur dans les arbres!
Alors vous imaginez si nous en avons profité!

Son vol est furtif et erratique, comme souvent chez les Corduliidae, et la femelle se fait très discrète.

La photo qui suit où elle tourne enfin la tête, m'a coûté des crampes, croyez-moi sur parole...! J'en ai raté 2 avant celle-ci!








Sa mare:



Noushka

Il était présent sur une période de 8 jours, mais nous n'avons pu le photographier correctement que 2 fois, la 3ème il se cachait à l'ombre des branches.
Les autres fois, il a été aperçu volant brièvement, sans se poser, puis a disparu de notre vue.

25 oct. 2011

Pennipattes blanchâtres

Platycnemis latipes
Platycnemididae

Bien que la Haute Garonne fasse partie de son habitat général, je ne les ai encore jamais vus chez moi: c'est donc en Ardèche que ceux-ci ont pu être photographiés.

Présents seulement dans une petite moitié sud / sud-ouest de la France.
Ils volent de mi-juin à fin septembre et fréquentent les cours aux eaux lentes, comme les Calopterygidae.
Le dimorphisme entre mâles et femelles est très net.

Le mâle est d'un bleu très pâle presque blanc avec des yeux de la même teinte, quoique plus soutenue. Les segments 6 à 10 de l'abdomen ont des marques noires assez variables, comme chez certains autres Platycnemis (P. pennipes et P.acutipennis, en particulier). Deux paires de petites taches sombres sont visibles à la base des autres segments mais moins marqués que chez P. pennipes:

19/06/2011



La femelle a des marques moins sombres mais identiques sur les segments 7 à 10 de son abdomen. Celui-ci est blanc ivoire.
Son thorax présente des teintes orangées, plus ou moins soutenues selon les individus, et barré de bandes antéhumérales noires:



Autre femelle:




Et... des cœurs copulatoires:




... puis en tandem sur l'eau!





A plusieurs on peut discuter le coup!


Noushka

22 oct. 2011

Accouplement de l'Aeschne des joncs

Aeshna juncea
Aeshnidae


Suite et fin de cette escapade en compagnie de Colette et Alain à la tourbière du Mourtis, 1800 mètre d'altitude qui nous aura bien régalés! Nous y referons un tour en début de saison prochaine et j'espère bien que des surprises nous y attendront!

Plusieurs couples s'envolent assez loin dans les arbres, donc impossible de les suivre. Par chance, 2 ou 3 cœurs copulatoires sont restés dans la végétation du point d'eau.

04/10/2011






Hésitation et puis... allez, je tente le coup: j'ai la main qui tremble d'émotion et les Æschnes frémissent... mais ça marche:

Au bout du rouleau, ce mâle s'est laissé persuader de monter sur mes doigts brièvement (quel bonheur!!), avant d'emmener sa partenaire plus loin où nous ne l'avons pas suivi, afin que la fertilisation des œufs puisse s'effectuer en toute tranquillité.



Noushka

20 oct. 2011

Aeschnes mixtes

Aeshna mixta
Aeshnidae

Capvern, commune des Hautes Pyrénées: avec encore pas mal de cœurs copulatoires de Sympêtres: striolatum et fonscolombii avec des individus émergés du matin même!
Une bonne surprise, quand je pensais bien ne plus en voir cette saison;
il faut dire que les journées étaient encore chaudes, malgré des nuits plus fraiches.

La flèche indique un mâle - vous comprendrez bientôt pourquoi - arrive malgré la présence de chevaux dans cette partie tourbeuse du lac, et fait beaucoup de sur-place.

17/10/2011
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Les chevaux repartent et voici cet individu qui se perche au ras des joncs, à quelques cm de la boue.
Première réaction... "Yes! le mâle qui se pose!"
Mais non!...




Superbe! L'adrénaline grimpe, je suis à 20 cm!

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Petit saut... La lib me fuit-elle? Que non, reposée à côté!

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Elle - oui c'est bien une femelle! - se différencie du mâle au premier coup d'œil par sa taille cylindrique: comme tous les Aeshnidae, l'abdomen des mâles est rétréci en S2 et S3.

En plus, au lieu d'être marron avec des taches jaunes, elle a revêtu les coloris masculins: c'est donc une femelle androgyne!

Comparée à Aeshna juncea qui fait 80 mm, cette libellule n'en fait que 65.
Comme la plupart des Æschnes, son thorax brun sombre est barré de 2 bandes jaunes latérales, ses bandes antehumérales également jaunes sont courtes et le haut du front est marqué d'un T noir.
Elle fréquente les zones humides aux eaux stagnantes, évitant les eaux trop acides, et vole de Mai à Décembre dans le sud, mais le pic est d'Août à Septembre.

On peut nettement voir ici son oviscapte sorti pour pénétrer les tiges de la végétation de la partie "tourbière" de ce lac, est alimenté par une source qui coule dans une autre retenue d'eau en amont, ce qui rend ce biotope très favorable aux Odonates.

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Ici encore, l'oviscapte va pénétrer ce jonc et des œufs y seront déposés. Les larves du premier stade en sortiront pour ramper jusqu'à l'eau, si le niveau du lac n'est pas remonté d'ici à leur éclosion.

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Elle en implante partout!

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Le "clou" jaune sur S2 de l'abdomen qui confirme son identité:

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Noushka